Paris, 19 janvier 2025
Chères et chers membres et amis d’Italiques,
À l’aube de l’année nouvelle, j’ai le plaisir de vous adresser, en mon nom personnel et au nom d’Italiques, les vœux chaleureux que je forme pour que 2025 vous apporte les joies personnelles et les satisfactions professionnelles que vous en attendez.
Ce moment particulier est l’occasion de tourner nos regards vers l’année écoulée pour en tirer le bilan, et de se projeter dans celle qui vient pour en brosser les perspectives. Dans la déjà longue trajectoire d’Italiques, fondée en 1997 à l’initiative de notre président d’honneur Paolo Carile, le millésime 2024 restera marqué par une activité particulièrement intense.
Nous avons à notre actif deux journées d’études qui traduisent bien la diversité des champs d’intérêts d’Italiques : en février « De la grâce à la distinction. Éloge de la sprezzatura », à l’initiative d’Yves Hersant et de Roderick-Pascal Waters, organisée à Rome en partenariat avec nos amis de la Fondazione Primoli. En octobre, « Eugenio Scalfari, le pouvoir des mots », dédiée à celui qui fut le rénovateur du journalisme italien et un ami de la culture française, pour laquelle nous avons réuni dans le cadre à la Bibliothèque de l’Hôtel de Ville de Paris la fine fleur des journalistes qui avaient connu le créateur de La Repubblica (Bernardo Valli, Bernard Guetta, Marc Semo), des historiens (Frédéric Attal, Alessandro Giacone), des responsables politiques (Walter Veltroni, Valdo Spini) et entendu le témoignage de sa fille, Donata.
En décembre, nous avons accueilli à la Maison de l’Amérique latine un large public à l’occasion de la cérémonie de remise du XXIVe Prix Italiques à Philippe Bordas pour son livre sur Gadda, Le célibataire absolu, en présence de Jean-Paul Manganaro.
L’ouvrage sur le mouvement moderniste, Modernismo, modernità, publié en 2023, a fait l’objet de deux nouvelles présentations à Bologne, témoignage du vif intérêt qu’il a suscité. La collection Italiques auprès de l’éditeur romain Aracne s’est enrichie de deux publications issues de nos précédents colloques, I socialisti italiani e francesi (1971-1994) et Pavese settant’anni dopo. Un bilancio critico, qui ont donné lieu à des présentations à La Libreria, en présence de Marc Lazar, et à la Maison de la recherche, à l’initiative de Francesca Belviso. Enfin, le Triptyque du poète Miguel Angel Cuevas a également été présenté à La Libreria et à la Maison de l’Amérique latine.
Les perspectives pour 2025 se présentent d’ores et déjà sous un jour prometteur. Nous avons mis en chantier le projet d’un grand colloque sur le thème francophonie/italophonie dédié à une étude comparative de la façon dont les deux langues ont assuré leur diffusion dans le monde et poursuivent un intense dialogue pour la promotion du plurilinguisme. Le jury du XXVe Prix Italiques qui couronnera cette année une œuvre italienne consacrée à la France sera désigné dès la fin du mois de janvier. Italiques s’associera au mois de mars, à l’occasion de la Journée de la « Poesia della neo-avanguardia », à une rencontre avec le poète Mariano Baino. Valdo Spini a le projet d’organiser à Florence une présentation du volume sur les socialistes. Nous nous employons également à aboutir en cours d’année à la publication du volume d’actes issus de nos colloques sur les ambassadeurs d’Italie à Paris et sur la sprezzatura ainsi qu’à la mise en ligne de la journée Calvino dans Chronique italienne. Et nous sommes déjà sollicités pour participer à d’autres projets à Florence et à Ferrare en 2026 et 2027 !
Je saisis l’occasion de ce message pour dire ma gratitude à l’équipe qui anime infatigablement nos activités, à commencer par notre secrétaire générale, Juliette Chemillier, présente sur tous les fronts, à Marc Cheymol, qui gère impeccablement le site, aux membres du bureau et du conseil d’administration qui ne ménagent ni leur temps ni leur peine pour mener de front un large éventail d’initiatives. Cela n’est possible que parce que nous conjuguons au sein d’Italiques engagement et amitié, conformément à l’esprit que lui a insufflé son créateur, Paolo Carile. Au-delà des animateurs directs de la vie de l’association, je me dois de remercier très chaleureusement pour leur contribution toutes les personnes et les organisations, publiques et privées, italiennes et françaises, qui nous apportent leur concours intellectuel ou qui nous ouvrent les portes de leurs institutions pour nous y accueillir. Nous restons à votre écoute et sommes preneurs de vos propositions et prêts à en discuter avec vous. N’hésitez pas à adhérer afin que nous puissions engager le dialogue avec vous dans les meilleures conditions d’efficacité.
En espérant vous retrouver prochainement pour de nouveaux et fructueux échanges, je vous adresse, à toutes et à tous, un carissimo saluto.
Jean Musitelli
Président d’Italiques